Pendant de nombreuses années, il a été établi qu’il faut du sol pour faire du jardinage ou de l’agriculture. Mais, un élément vient changer la donne. Il s’agit d’une pratique qui trouve ses origines dans l’empire antique de Babylone et chez les Aztèques. La culture hydroponique, c’est d’elle qu’il s’agit, un moyen de faire pousser des plantes dans les airs. Cela suppose que l’on prépare un espace selon les normes au-dessus du sol et on y fait pousser des végétaux au gré. Pour installer le dispositif, il faut maitriser les différents éléments qui entrent en jeu dans le cadre de la réussite d’un tel projet. La culture hydroponique a ses règles et son fonctionnement qui lui sont propres.
Sommaire
Présentation de la culture hydroponique
La culture hydroponique est aussi appelée culture hors-sol. Il s’agit d’une sorte de culture à travers laquelle l’on réussit à obtenir des plantes ou des végétaux à contre-saison pour la simple raison que l’on supprime la dépendance vis-à-vis du sol. C’est un dispositif simple qui est installé. Les nutriments présents dans le système nourrissent les plantes et leur assurent une bonne croissance. Avec ce type de culture, on se croirait sur du sol naturel parce que la croissance est constante. Les différentes plantes se nourrissent de ce qui pousse en dessous de leurs pieds. C’est un espace différent de tout autre. Il s’agit bien d’un fonctionnement futuriste de l’agriculture ou du jardinage dont l’origine est bien plus ancienne.
En effet, c’est chez les Babyloniens que l’on a remarqué pour la première fois ce type de culture. Ils en ont pratiqué pour réaliser le recouvrement des murs de leur cité en fleurs. Ils ont fait des jardins suspendus dans les airs qui ont attiré plusieurs experts du jardinage à l’époque. Tous ont eu envie de comprendre le processus pour mieux le mettre en œuvre chez eux. Cela n’a pas toujours été un succès. On a établi que le peuple des Aztèques a également suivi la même procédure pour cultiver sur le lac Tenochtitlan. Il a su mettre à contribution la richesse de l’eau du lac pour nourrir des plantes. Cela a permis aux habitants d’obtenir de la nourriture en général et plus particulièrement certains vivres avant la fin de la mauvaise saison. Il est de notoriété publique que cette méthode a tout de même évolué au fil des années afin que l’on obtienne la culture hydroponique telle que pratiquée au 21ème siècle.
Elle continue de faire le tour des laboratoires après avoir servi à plusieurs reprises durant la guerre. Étant donné qu’aux pôles, il est difficile de trouver des terres cultivables, les navires des soldats de même que les sous-marins ont été équipés d’un dispositif pour la mise à exécution de la méthode de culture de plantes sans utilisation du sol. Cela leur a permis de se nourrir. Actuellement, certains centres de recherche poursuivent les expériences pour obtenir des outils capables de servir pour la conquête de l’espace.
Fonctionnement
La culture hors-sol a connu plusieurs mutations et périodes d’évolution pour la simple raison qu’elle intriguait les chercheurs désireux de comprendre le fonctionnement de la plante.
C’est une technique se résumant en l’utilisation de l’eau comme terreau pour la poussée des plantes.
On n’emploie donc pas la terre comme dans la culture ou le jardinage traditionnels. Les racines des plantes sont mises en contact avec de l’eau bourrée de nutriments pour plantes. Grâce à leurs racines, ces dernières ont la possibilité de se nourrir convenablement et de croitre tout aussi bien que si elles étaient sur terre. Les plantes sont donc placées dans un milieu aussi riche que leur milieu naturel. On remarque généralement en première ligne un substrat inerte composé d’éléments comme de la mousse synthétique, des billes d’argiles, des fibres de coco, de la laine de roche et d’autres ingrédients. Tout le travail est finalement réalisé par l’eau enrichie d’engrais chimique.
En réalité, l’eau en circulation ou stagnante, par le biais de sa composition, nourrit les plantes, leur permet d’avoir accès aux substances nutritives de bonne qualité. Le reste du processus s’opère au niveau de la plante selon la courbe de progression classique des végétaux.
Les systèmes de culture
Pour faire de la culture hydroponique, il est à envisager deux systèmes. On peut penser soit à l’hydroponie active ou à l‘hydroponie passive.
L’hydroponie active : elle consiste à laisser couler dans le récipient la solution nutritive par portion. Ainsi, on apporte à la plante une petite quantité qu’elle est censée consommer sur-le-champ. Dès qu’on sent qu’elle en a encore besoin, on lui en fournit encore une certaine dose. C’est un système adopté par les jardiniers désireux d’être à tout instant proches de leur culture. Ainsi, ils vérifient plus souvent si le processus suit son cours normal.
L’hydroponie passive : elle permet au propriétaire de s’occuper d’autres détails. C’est une façon de remplir d’autres obligations tout en s’occupant de son jardin hors-sol. En fait, on fait monter la solution nutritive jusqu’aux racines des plantes. Ces dernières en sont imbibées. Cela leur permet d’être en constante progression, peu importe le système. Tout est en condition optimale à tout instant. L’acquéreur n’est pas obligé de se prêter à un contrôle régulier.
L’installation de la culture hydroponique
On distingue généralement deux types d’installation de ce dispositif. En fait, le travail peut se faire chez soi pour du jardinage de particulier dans le but d’obtenir une récolte réduite, expérimentale et passionnée ou dans un cadre plus large.
- Récolte réduite: vous obtenez des végétaux d’une certaine quantité compte tenu du nombre de plantes qui a pu se cultiver dans le petit bocal que vous avez à disposition.
- Récolte expérimentale: scientifique amateur doté d’un budget minime, ce type d’installation est à votre goût. Il vous permet de faire des expériences. Même depuis la maison, il est possible de comparer les végétaux de la culture hydroponique avec les végétaux obtenus par le procédé classique.
- Récolte pour passionné: les futuristes ne cessent de s’orienter plus chaque jour vers les progrès scientifiques, peu importe le domaine. Un futuriste peut juste pour le plaisir de suivre la nouvelle vague décider de faire de la culture hors sol à la maison. La récolte est petite.
Pour réaliser ce type d’installation, il vous faut simplement suivre les instructions suivantes. Elles seront bien utiles à quiconque veut avoir chez lui le minimum pour de la culture hydroponique. Pour réussir son installation, il faut :
- choisir le récipient approprié devant servir de contenant: c’est la première phase du processus qui vous permet de choisir un bocal pour votre nouvelle expérience de jardinage. D’abord, ce bocal doit être vaste, aéré, bien équipé et propre. Il doit être d’une couleur sombre. Cela va permettre aux substances nutritives de même qu’à la plante de se développer dans un milieu entièrement sombre et étanche à la lumière ;
- faire de la place pour les plantes: à ce niveau, il vous faut découper de petits trous dans du polystyrène. Ensuite, il va falloir recouvrir le bocal avec le dispositif. Vous réussissez ainsi à installer les plantes avec l’espacement approprié. Plus il y a de l’espace entre les trous, mieux ce sera bénéfique pour l’expansion des plantes ;
- mettre en place la pompe: cette dernière doit être à même d’apporter de l’oxygène aux plantes. Elle doit être un outil résistant et doué d’un conduit de circulation d’air optimal. La pompe doit être liée au conduit d’air. C’est en réussissant à réaliser une connexion efficiente que l’on peut espérer avoir créé un espace de développement propice pour les plantes ;
- finaliser l’installation: l’installation ne sera parfaite que si l’outil est fonctionnel. À ce niveau, il faut ajouter la solution nutritive au bocal, mettre du substrat dans chacun des pots. Mettez aussi les plantes dans les pots et déposez-les dans leurs trous sur le support en polystyrène.
- Vient l’étape de la mise en marche du dispositif. Cette étape consiste à mettre en marche l’alimentateur en air. Après cela, vous avez à passer de temps en temps vérifier l’état d’évolution de votre culture.
Pour un dispositif d’une grande capacité dans un local très vaste, il faut suivre la même méthode, mais avec des outils plus professionnels. Il existe d’ailleurs déjà un certain nombre d’entreprises de jardinage proposant leurs services pour l’installation du système chez les probables clients.
Outils obligatoires
Il est important de savoir qu’il faut s’équiper pour la culture hydroponique comme c’est le cas des autres formes d’activités. Ainsi, pour réussir sa culture hors du sol, les spécialistes recommandent que l’on ait à sa disposition des outils prioritaires. Sans ces derniers, le système est en panne et ne saurait produire de bonnes denrées. Parmi ces outils, on distingue :
- la solution nutritive ;
- le substrat ;
- le bocal recouvert ;
- les pots ;
- les plantes.
Avantages de la culture hydroponique
Cette façon de prendre en main le destin du monde est en avance sur le temps et prépare l‘humanité au pire. La culture hors-sol présente des avantages qui en font un procédé très apprécié.
Augmentation de la productivité
La productivité est le premier élément que l’on remarque au niveau de la culture hors-sol. En réalité, dans ce type de dispositif, l’eau est drainée par un système d’épuration. Cela fait qu’il y a constamment de l’eau propre en quantité suffisante à n’importe quel moment pour les plantes. Les substances nutritives de qualité sont donc toujours à disposition. Les plantes trouvent leur nourriture en abondance. Elles en profitent pour se satisfaire et grossir un peu plus. Cela rend la culture plus bénéfique aussi bien pour les plantes que pour le producteur. Les plantes se développent à une vitesse constante, et le producteur s’attend à une belle récolte.
Moins d’utilisation d’insecticides
Puisque l’eau est changée à tout moment, les insectes et les mauvaises plantes n’ont pas assez de temps pour s’installer. Ainsi, le jardinier n’a pas de souci lié aux bestioles à gérer durant tout le temps que va durer la culture. Il n’aura qu’à réaliser des contrôles spasmodiques pour s’assurer de ce que le système est en bon état. Cela rend plus dynamique le procédé. Ainsi, on peut obtenir avec la solution nutritive des plantes en bonne santé sans même employer un seul produit pouvant entrainer des conséquences nocives pour la santé humaine. Aucun dysfonctionnement naturel ne se remarque. Si un problème doit se poser, il est logistique.
Gain d’espace et d’indépendance
En cultivant des plantes au-dessus du sol, le producteur se réserve de l’espace à employer autrement. Il est, en même temps qu’il a son jardin, en train de préparer un terrain pour étendre son logement. Cet espace pourra être réinvesti comme terrain de jeu pour les enfants sans qu’il ne craigne le massacre de ses plantes. La culture hors-sol est d’un profit bien plus que territorial. Cela s’étend à l’indépendance vis-à-vis du sol. On ne doit plus rien à la nature, sinon les plantes de début de culture. Les conditions climatiques peuvent varier, le sol peut venir à manquer, l’érosion peut subvenir, le jardin n’en souffrira pas. On opère un bénéfice en conquérant son espace et le milieu d’évolution de sa nourriture.
Culture à contresaison
Il est de ces plantes que l’on ne peut obtenir à certains moments de l’année. Grâce à la culture hydroponique, on peut prétendre pouvoir préparer avec de la tomate à n’importe quel moment de l’année. Plus rien ne serait cher si cette technique est apprivoisée par tous. Chacun pourra faire la culture de son choix pour un repas plus équilibré en toute période de l’année. Les tomates riches en nutriments pour l’organisme seront tout le temps disponibles. En plus, même dans les zones reculées, certaines plantes non adaptées au sol pourront faire l’objet d’une culture. C’est de l’indépendance obtenue par la culture à contresaison.
Économie d’eau
Dans le schéma classique de culture, il faut employer de l’eau pour arroser les plantes. Dans ce procédé, l’eau est utilisée au jour le jour pour rendre humide le sol et faciliter l’intégration des racines de la plante au milieu d’accueil. Ici, avec le dispositif, l’eau employée est de quantité minime. On économise une très grande quantité d’eau avec la possibilité d’avoir autour de soi un cadre très propre. Tous les utilisateurs à 90 % ont attesté du profit réalisé sur la consommation d’eau par le jardin avec la culture hydroponique.
Inconvénients de la culture hydroponique
Au vu de tous ses atouts, la culture hydroponique peut être considérée comme l’idéale. Pourtant, il y a des paramètres plus ou moins négatifs à prendre en compte.
Pas d’économie conséquente
L’économie réalisée sur l’eau est en même temps employée à des fins d’entretien du dispositif. En effet, le système fonctionne avec une constante présence du chauffage et de l’électricité. Or, l’électricité coûte de plus en plus cher compte tenu des différentes difficultés d’approvisionnement en uranium. Cela provoque la hausse du prix de la facture. Ainsi, le producteur se ruine à petit coup aussi bien pour l’électricité que pour le chauffage. Il dépense pour le maintien du système. Si ce dernier venait à tomber en panne, cela risque de détruire toute la plantation.
Aucun respect de l’écosystème
En consommant autant de bois par exemple pour le chauffage, le système pousse à la destruction des forêts. Du coup, la couche d’ozone se fragilise un peu plus chaque jour. Au-delà de ce fait, le mécanisme traditionnel de renforcement du sol par des nutriments apportés par les plantes n’est plus de mise. En dehors de ces angles de vue, l’eau riche en substances nutritives est composée de solutions chimiques. C’est ce liquide qui est rejeté dans la nature. Cela participe à la fragilisation du sol. Tout porte à croire que ce type de culture ne profite en rien à la nature qui y perd plus qu’elle n’y gagne.
La culture par hydroponie est un moyen simple de devenir indépendant vis-à-vis de la nature. En dehors de cela, elle présente des avantages non négligeables. Mais, à y voir plus près, ces atouts ne constituent en rien un bienfait pour l’environnement.